Le vieillissement de la peau correspond histologiquement à la chute brutale et définitive de la production des fibres élastiques du derme par les fibroblastes, à partir de la quarantaine environ. A cette modification physiologique fondamentale, inéluctable, s’ajoutent des lésions de vieillissement qui sont fortement aggravées par les soleil (lésions actiniques dermiques et épidermiques), par le tabac (dilatation des glandes sudorales) et par l’alcool. Chez la femme enfin, le tarissement des secrétions hormonales a partir de la ménopause aggrave la sécheresse et la perte d’élasticité de la peau et des muqueuses. Au niveau cervico-facial, la perte d’élasticité de la peau, le relâchement des muscles peauciers et la surcharge graisseuse éventuelle s’additionnent pour conduire à la ptose progressive des téguments, motivant la consultation du patient ou plutôt, dans la majorité des cas, de la patiente. Elle a en effet remarqué devant sa glace que le redrapage de sa peau en haut et en arrière remontait son visage affaissé. Elle attend du lifting un retour du visage a un aspect antérieur, mais elle admet d’emblée que l’efficacité de cette intervention sera inéluctablement limitée dans le temps.